Hôpital psychiatrique EPS Barthélémy Durand d’Etampes : avis et témoignages
Sommaire
- Notre avis
- Le témoignage d’Alex
- Informations pratiques et liens utiles
- Mentions légales
- (1) Droit de réponse de Mr Djea Saravane (2) Lettre à Mr Djea Saravane
renvois au droit de réponse, exercé par le Dr Saravane ; modification du 10/09/2018 : Lettre de l'association à Mr Djea Saravane, et rectifications sur le rôle du service qu'il dirige
Entrée de l'EPS Barthélémy Durand d’Etampes
Le témoignage d'Alex
Par Alex , le 27 aout 2018
Transmis au Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté (CGLPL) le 3 septembre 2018
Ce témoignage a pour vocation de regrouper les dernières galères causées par le diagnostic de schizophrénie établi par les psychiatres de l’Établissement Public de Santé Barthélémy Durand d’Étampes en 2000, que je conteste toujours, et surtout y décrire les conditions de "vie" entre ses murs. Ce diagnostic a fichu ma vie en l'air. Aujourd’hui, en 2018, pour maintenir la contrainte, on utilise n'importe quel motif, par exemple :
• J’ai fait l’erreur de jouer de la guitare électrique à 23 heures. N’importe qui, pour ce motif, se fait sermonner par la police, ou au pire paye une amende. Mais pour moi, c’est un motif d’internement, sans même qu’un médecin ne m’examine. C’est forcément « pour couvrir des voix » selon les psychiatres. Je n’entends pas de voix et n’en ai jamais entendu en 18 ans, et ils le savent.
• J’ai demandé et obtenu du juge des libertés et de la détention la mainlevée de l'hospitalisation complète de mars 2018, mais l’hôpital et mes parents ont fait appel de cette décision. Aujourd’hui, on estime que ma « quérulence » est un signe de schizophrénie paranoïaque alors que j’essaye tout simplement d’obtenir ma libération. D'autre part, et ils le savent, je n'ai jamais attenté à mes jours, ni agressé personne.
• Mon témoignage n'est qu'un condensé des injustices flagrantes, et de la maltraitance psychique et mentale qu’exerce cet hôpital sur les personnes parfois très vulnérables, que ce soit à l'intérieur de ses murs, ou au cours des consultations.
Alex (nom d'emprunt)
Notre avis
On est assez facilement interné dans cet hôpital, et souvent de manière abusive. Il est encore plus difficile d’en sortir, et le « programme de soins », qui permet depuis 2011 de maintenir les personnes sous contrainte et sous injection à domicile, est pratiquement impossible à lever autrement que par voie judiciaire. Le témoignage d’Alex, assorti d’enregistrements sonores des différents entretiens qu’il a eu avec son référent psychiatre, est accablant.
Conformément à notre charte nous acceptons et encourageons tout autre témoignage de personnes ayant fréquenté cet établissement en tant que patient, et toute réaction, dans la limite des règles légales de publication sur internet.
Neptune
Jouer de la guitare, c’est forcément pour « couvrir des voix »
Enregistrement de la consultation médicale du 17/08/2018
- Jouer de la musique, je vais vous dire moi je... moi je suis assez cash je vais vous dire pour moi une personne qui se met à jouer de la musique pour, enfin pas que pour moi ! hein ! Ou alors à mettre vraiment des trucs très très très fort pour moi c'est fait pour cacher des voix c'est pour, c'est parce qu’on est tellement envahi de l’extérieur qu'on a envie de ne plus entendre ça
- Hum hum
- Pour moi c'est ça ! Donc quand quelqu'un me donne une autre explication et que cette explication pour moi est logique ... oui j'veux bien !
- Tout simplement parce qu'on aime bien jouer de la musique.. !
- Oui mais à 23 heures ou à minuit pour moi c'est quand même pas très très socialement correct.
Schizophrénie ou pas schizophrénie ?
Il me semble assez évident qu'elle est relativement claire pour dire que je ne suis pas atteint de schizophrénie, mais ce n'est pas le plus choquant dans ce passage : ce serait plutôt le fait qu'elle mélange son propos pour me dire qu'elle trouve tout à fait cohérent que pour moi ses propos ne soient éventuellement pas cohérents, elle a même la pensée de le concevoir....
Enregistrement de la consultation médicale du 15/07/2018
- Hum hum.
- On est d'accord sur ça. Après ya ...
On remarque qu'un mois plus tard, bien que mes symptômes ne "répondent pas à la schizophrénie telle que décrite dans les livres", on estimera que si je joue de la guitare "c'est forcément parce que j'entends des voix". Or l'épisode de la guitare date de ... juillet 2016. Je confirme donc qu'il n'y a aucune cohérence dans les propos de cette psychiatre. Ça s'appelle une "désorganisation de la pensée se traduisant par des propos incohérents et des idées délirantes". Qui doit être interné ?
Revenir au début
Enregistrement de la consultation médicale du 15/07/2018 (suite)
- Hum hum.
- Mais je suis d'accord avec vous que vous n'êtes pas une pati, une personne atteinte de schizophrénie type hallucinée heu délirante comme nous l'entendons mais après faut bien qu'on s'exprime, faut bien qu'on communique avec d'autres heu tiers et c'est la seule façon que nous avons de co, de co... alors c'est peut-être nous qui avons un problème de communication, c'est peut-être pas vous... Mais, on est d'accord qu'il y a un problème qui pour nous nécessite d'être pris en charge.
Il semblerait bien qu'il y ait un problème de communication dans cet hôpital et, plus grave, que les seuls moyens d'apprécier les personnes qu'ils possèdent soient de les inscrire dans des cases : psychotique, schizophrène, bipolaire, dépressif etc. etc.
Un paracétamol s'il vous plaît
Là je vais faire une pause dans la description des attitudes des psychiatres, qu'on reprendra après, pour passer au plus grave : les conditions de "vie" dans les unités de l'EPS Barthelemy Durand d'Étampes. Je les connais bien, je les ai fréquentées pendant 18 ans. Ce serait un peu long, alors voici un résumé.
- Des patients qui demandaient pendant des mois à ce que leurs infections dentaires soient prises en charge ne serait-ce que par antibiotique.
- Un dentiste qui attend que ça s'infecte bien pour arracher la dent alors que peu avant une prothèse aurait été envisageable.
- Un autre pauvre gars bien sympathique d'ailleurs qui avait les jambes totalement tuméfiées et à qui on refusait ne serait-ce que de la biafine et/ou des compresses pour quand à certains endroits ça s'infectait et devenait purulent.
- Le fait qu'il n'y ait que rarement d'analyses somatiques en entrée d'hospitalisation.
- Pas de prise de sang pour ma part, malgré les doses astronomiques de neuroleptiques que j'ai eu à supporter.
- L'impossibilité d'avoir du paracétamol pour mes douleurs de dos.
- Des médecins généralistes qui fuient les patients.
- Manque totale d’hygiène où deux fois je me suis chopé des verrues et autres mycoses et éventuellement deux chaudes pisse en m’asseyant sur un de ces trônes commun de l’hôpital.
Pour ce qui est des droits civiques des patients :
- Absence totale d'information sur les droits et voies de recours pour des hospitalisations sous contrainte.
- Pas de listes d'avocats.
- Pas d’accès à internet pour s'en trouver un à sa convenance.
- Refus d'accéder au fax pour envoyer des requêtes aux tribunaux.
Si je vous parle de Djea Saravane (1), c'est parce qu'il a été chef de service à l'EPS d'Étampes de 2012 à 2018, spécialiste "mondial" du traitement de la douleur en milieu psychiatrique... mais je ne l'ai pas croisé une seule fois dans un quelconque pavillon, ni ceux qui ont été diagnostiqués autistes, je n'ai connu son nom que grâce à internet en faisant des recherches.
Ça me fait encore plus mal pour eux, quand je lis toutes ces louanges et que je devine toutes ces subventions... pour nous laisser crever dans leurs bâtiments. A se demander où passent les 705€ la journée d'hospitalisation que payent les citoyens, enfin j'imagine que toutes leurs promos et leur staff de com', ce n'est pas gratuit.
(1) Lire les rectifications apportées par Mr Djea Saravane
Vous trouvez ça insupportable ?
Allez une petite blague pour vous détendre
Les unités sectorielles où sont entassés les malades suivant leur zone de prise en charge. La ressemblance avec Auschwitz ce n'est pas moi qui le dis, c'est cet infirmier. Pensez-y avant d'y envoyer vos enfants
Je la tiens d'un infirmier de l'EPS d'Étampes qui m'a dit en août 2016 "Ceux qui ont été gazés à Auschwitz ont connu une belle mort comparativement à ceux qui sont traités dans l’hôpital". Ça le faisait rire, il était fier de cette réflexion, savait-il, ou pas que je suis de confession juive ? Peu importe. Cet imbécile ne cessait de sermonner les patients. "Il est mignon aujourd'hui Mr Alex, il est bien sage ! Je comprends qu'il se tienne à carreau dans le service après avoir agressé ses parents... Hein Mr Alex ?! Non mais ne vous inquiétez pas ça va bien se passer cette hospitalisation...Hein ?!". Il ne savait évidemment rien sur moi.
Revenir au début
"La bientraitance c'est comme la confiture"
Moins on en a, plus on l'étale (1)
Le Dr Saravane, décoré de la Légion d'Honneur le 1-1-2017, entouré de Danièle Langloys, vice-présidente d'Autisme France, et de Ségolène Neuville, Secrétaire d'État aux Personnes Handicapées dans le gouvernement précédent
Des centaines de journaux ont imprimé des pages à la gloire du service créé par le Dr Saravane, et, par assimilation, de l'EPS Barthélémy Durand, alors que ce service n'est manifestement pas sollicité par les services psychiatriques internes de cet établissement. Sa réputation est pourtant largement utilisée dans la promotion de l'EPS Barthélémy Durand, dans son site internet, dans la presse, etc. (rectification du 10-09-2018)
Remise du prix 2018 du label "Droits des usagers de la santé", décerné par la CRSA (Conférence régionale de la santé et de l’autonomie), censé promouvoir l’exercice de la démocratie sanitaire, de favoriser la participation des usagers, le respect des droits, la bientraitance et la qualité. De gauche à droite : Mr Jouny, DRU, Mme Lintanf, éducatrice spécialisée, Mme Campagna, diététicienne et M. Olivier Sigman, adjoint au DRU
M. Jouny, Directeur des relations avec les usagers (DRU) est joignable dans le service uniquement par téléphone quand il ne fuit pas les patients alors qu'en plus l'utilisation des téléphone dans le service est limité de 15h à 18h30 si l'équipe veut bien vous prêter votre téléphone. Quant à M. Olivier Sigman, adjoint au DRU, c'est lui qui accuse et met les patients en difficulté lors des audiences devant le JLD. Il réclamait mon maintien en hospitalisation complète lorsque le JLD avait décidé de lever l'hospitalisation à mon retour d'Angers. Il a 3 vidéos à son actif, des thèses sur les droits des patients, et compte faire une belle carrière avec déjà 3 HP à son actif.
Si on parlait un peu des infirmiers justement ?
- Ils ne sont là que pour la distribution de médicaments, sinon ils discutent le reste du temps entre eux dans leur "tisanerie" en se partageant leur café ou gâteau, quand ils ne sont pas en synthèse (de 12h30 à 15h-15h30) ou qu'ils ne naviguent pas sur internet via leurs smartphones.
- Ils vous font des réflexions sur votre façon de vous habiller, sur les motifs des hospitalisations et certains jouent le rôle du juge quand ils ont eu votre dossier en main, comme le "plaisantin" cité ci-dessus.
- Ils vous menacent d'isolement si vous parlez de vos droits. Pour ne pas contaminer les autres de votre "quérulence" peut-être ?
- Quand vous avez enfin le droit et que c'est votre tour de téléphoner en "salle de synthèse" (car le téléphone est interdit ailleurs), ils vous écoutent et vous font des remarques, quand le temps n'est tout simplement pas épuisé : "Il n'y a pas que vous qui demandez à téléphoner; Vous pouvez abréger Mr Alex ?!; Vous avez déjà téléphoné deux fois Mr Alex... Vous pouvez communiquer le numéro de téléphone de la cabine (qui est toujours occupée) à votre avocat"
- L'équipe médicale se sert à chaque repas dans la nourriture allouée aux patients qui souvent réclament du rab.
Dans leur manif ci-contre, ils disent n'être que deux pour 30 patients. Moi j'ai vu qu'ils sont 1 infirmier-aide soignant pour 2-3 patients équipe entière réunie. Sur les 20-25 personnes du corps médical entier alloué par unité il n'y en a que 3 qui font correctement leur travail de façon réglementaire suivant les exigences requises correspondant aux postes de travail.
A se demander où passent les 705€ la journée d'hospitalisation que payent les citoyens... Combien passent dans les opérations de promotion, dans les vidéos, dans les congrès, invitations, communications les plus diverses, toutes à la gloire de leurs belles actions, dans la "commission des usagers" fantoche, ce service de communication et de propagande. Voici un véritable gisement de moyens financiers.
Revenir au début
Une manif d'infirmiers de l'EPS Barthélémy Durand en 2016. Voir la vidéo publiée par "l'Humanité"
Julien et Bastien, infirmiers, réclament plus de moyens et de personnel : "On nous met en danger, on met les patients en danger".
Moi je réclame, au contraire, moins de psychiatrie. Et puis la tisanerie est déjà pleine, alors où va-t-on mettre ce personnel supplémentaire ?
Pirouette, cacahuètes et retournements acrobatiques
Enregistrement de la consultation médicale du 15/07/2018
- Ouais ouais.
La psychiatre fait entrer dans l’espérance, elle me dit qu'un jour ou un autre le programme de soins sera levé mais que en fait elle ne sait pas quand : à la prochaine consultation ? C'est ce que tout le monde espèrerait ... Mais immédiatement elle se défausse sur les autres psys, me dit qu'elle n'est pas seule à juger si le programme de soins doit être levé ou maintenu. Comme je ne vois qu'elle dans les consultations mensuelles je me demande comment les autres font pour pouvoir prendre leurs décisions sans me voir.
Ou, comment se justifier de leurs erreurs en se posant subitement en victimes, eux qui rentrent chez eux libres tous les soirs avec salaire et famille, pendant que vous êtes sous leur domination intégrale, sous neuroleptiques, sous surveillance, sans possibilité d'être traité en citoyen égal en droits.
Enregistrement de la consultation médicale du 17/08/2018
Retranscription de l'entretien du 17/08/2018
- Mes troubles?!
- Vos troubles ?!
- Oui...
- Alors ..! Pour les troubles de la perception sociaux comme par exemple une impossibilité de maintenir une relation heu avec votre famille ... comme par exemple ces procédures récurrentes qui vous empêchent un petit peu heu d'avancer même si c'est votre façon d'avancer heuuuu... y a eu aussi des discussions un petit peu qui ont eu lieu que ce soit en ma présence ou pas en ma présence hein hé, moi je vous connais que depuis très peu.
- Hum hum.
- Maintenant y a aussi d'autres personnes qui ont suspecté des choses qui n'étaient pas cohérentes à un certain moment de votre heu parcours heu qui n'étaient pas très cohérentes. Pour cela pour nous ça peut pour comme je vous l'ai dit vous avez votre propre jardin secret.
- Humm..
- On peut pas, personne ne peut savoir ce qui se passe au fond de votre tête.
- Hum hum.
- Certains comportements, certaines choses nous laissent comprendre qu'il y a probablement un trouble délirant, un trouble délirant qu'est-ce que ça veut dire ? Ça ne veut pas dire que vous mentez, ça veut pas dire que vous êtes en train d'inventer des choses, ça veut dire que vous avez une interprétation qui ne colle pas à la réalité des choses ... que vous percevez qu'on vous persécute quand les ...
- Bah écoutez heu j'ai été hospitalisé, j'ai été hospitalisé le 19 juillet 2016 sur la base d'un faux certificat médical et j'en suis encore aujourd'hui dans votre bureau à cause de ça...
- Oui, oui alors...
- J'ai reporté plainte.
- Alors ce certificat médical peut être c'est pas un certificat qui a été fait dans de bonnes conditions c'est-a-dire que la date l'heure et la personne...
- Ne m'a pas ausculté
- Peut-être ça si vous le dites je veux bien le croire ; maintenant si ça été maintenu et vous savez que dès qu'une demande d'hospitalisation il y a au moins trois ou quatre certificats derrière ... donc à ce moment-là ça a été peut être faux si vous le dites ..! Mais le lendemain une personne vous à bien ausculté.
- Non non non non moi je sais comment ça fonctionne et c'est heu à chaque fois on reprend le certificat précédent et puis on cherche pas à vous ... l'entretien se passe en 5 minutes et puis on dit bon bah très bien vous êtes heu psychotique, vous êtes schizophrène, vous êtes bipolaire, vous êtes heuuuu ceci ou cela et puis ...
- 5 minutes ce ne sont pas suffisantes pour ça...
- Je vous assure que ça se passe comme ça à chaque fois.
- Et croyez-le heu ou croyez-le, avoir une personne en programme de soins ça fait une charge de travail énorme.
- Hum hum.
- Donc c'est pas de gaieté de cœur qu'on met les gens en programme de soin on a pas, honnêtement si on levait toute les contraintes ça nous ferait laaaargement moins de travail vous par exemple si on lève le programme de soin je suis sûre que vous ne reviendrez plus .... donc j'aurai un consultant en moins ... de toute façon ce ne sera pas moi qui vous verrai j'vais en profiter, c'est le docteur Hadjali.
- D'accord.
- Parce que moi je ne travaillerai plus heu au CMP d'Etampes.
- D'accord.
- Donc moi si un patient en programme de soins je fais la levée je vais avoir moins de travail, je vais avoir un consultant en moins, les infirmières auront un travail en moins avec les inje, les injections ; la secrétaire aura un travail en moins, à faire correspondre les rendez vous, avec les certificats mensuels, avec les, avec les médecins avec tout ça ..! Donc toute l'équipe aura un travail en moins ..! Donc un programme de soins levé est une charge de travail heu levée aussi donc vraiment si on cherchait heu est-ce qu'on fait heu fait ça que par sadisme, que pour faire du mal au gens, que pour les .. pour être des tortionnaires : on l'fait pas...
- Heuu hum
- Je vous le dis clairement ! Je ne suis pas d'accord avec tous les aspects des programmes de soins,
- Hum hum !
- Je suis pas d'accord avec tout maintenant je pense que c'est un cadre qui quand même permet de heu avancer ..!
Quand on tente de leur échapper
En décembre 2017, j'ai deviné qu'ils voulaient effectivement me faire ré-hospitaliser : ils avaient étrangement avancé au 6 décembre un RV prévu pour le 7, et c'est par le biais de mon père que j'étais "convié" à y aller dare-dare dès le 6. Le Dr N'goma, que j'appelai, m'a tout simplement menacé de réinternement si je ne venais pas. J'ai également l'enregistrement ici.
Tout ceci me motiva à téléphoner à ma personne de confiance pour voir si elle ne pouvait pas m’héberger, la réponse fut positive et le soir même je pris quelques affaires et me mis en route pour les environs d'Angers. Je suis resté 3 mois chez elle avant que je tombe en syncope dans la rue et ne sois in fine ramené à l'Établissement Public de Santé Barthélémy Durand Etampes à partir d'Angers en ambulance, attaché, n'ayant même pas reçu un quelconque soin pour mon arcade sourcilière droite ouverte.
Pendant ces trois mois d'habitation chez ma personne de confiance je reçus de la part de la préfecture de l'Essonne à la demande de mes parents et du psychiatre chargé à l'époque de mon suivi 3 fois la visite de la police nationale d’Angers pour vérifier mon identité. Une fois elle se déplaça accompagnée par une équipe médicale pour me réembarquer sur Etampes. La troisième fois elle insista pour me parler seul et voir si j'étais bien. Elle aurait pu m'embarquer mais ne le fit pas sûrement à cause d'un juge local qui n'avait pas envie qu'une histoire d'hospitalisation psychiatrique abusive vienne s'ébruiter dans le journal local et par conséquent vienne quelque peu gâcher les fêtes.
De retour sur Etampes au sein de l’Établissement, je passais par le JLD qui statua sur mon hospitalisation et j'obtins la mainlevée de celle-ci avec toutefois un programme de soins.
Mes parents et l'hôpital firent appel de la mainlevée et je fus ré-hospitalisé suite à cet appel après seulement trois jours de liberté surveillée. Des policiers armés de pistolets-mitrailleurs m'ont convoyé. Vous comprenez, un patient qui fugue, pour eux c'est Ben Laden, et il faut bien le montrer, quitte à mobiliser une armée, aux frais du contribuable. Qui est paranoïaque ? Qui est mégalomaniaque ?
Revenir au début
Mon histoire
J'avais 21 ans et 11 mois quand je fus hospitalisé pour la première fois. Le véritable diagnostic à mon sens, si tant est que ces choses relèvent d'une quelconque pathologie au sens défini par les institutions, tiendrait plus d'un burn-out où plusieurs problématiques d'ordre sociales et familiales me rongeaient l'esprit.
Premièrement j'ai connu une grande déception pendant les deux années où j'étais étudiant en Belgique et où en plein milieu de la première année scolaire je dus redescendre d'une classe pour un problème d'équivalence de diplôme. J'ai passé l'année suivante à me morfondre dans mon koth' (petite chambre étudiante en Belgique) à l'âge de 16 ans. Suite à cet événement, j'avais perdu ma réputation de chef de classe que je menais précédemment de façon brillante aidant certains élèves à faire leurs devoirs, sans compter les moments de purs "délires" ensemble (sorties, apprentissage de la guitare, discussions diverses et variées, drague) bref une vie d'adolescent "normale".
Toute la seconde année de cette scolarité je l'ai passée à fumer des joints de skunk, orange bud, afghan et sortir de temps en temps tout en séchant les cours. Évidemment la situation ne pouvait pas durer, il fallait que je me trouve une autre formation. Une preuve que le THC n'altère pas le fonctionnement cognitif des jeunes (du moins avec les herbes et shit qu'on trouvait à l'époque en Belgique à 15 km de la frontière hollandaise et que je fumais de façon la plus légale qui soit) est que je réussis le difficile concours d'entrée chez Les Compagnons Du Devoir Du Tour De France à l'âge de tout juste 18 ans après donc un an de fumette quotidienne, que j'ai réussi à stopper net d'un coup sans palliatif ou substitution.
Le compagnonnage était dur mais hyper intéressant, puis le club se débrouillait pour vous trouver un bon patron pour vous former dans le métier désiré. Je fus récompensé après deux ans d'apprentissage dans une entreprise familiale où nous fabriquions et montions des turbines pour des barrages hydro-électriques par les Meilleurs Ouvriers de France dans l'option Productique Mécanique option usinage. J'étais inscrit aux olympiades des métiers qui devaient se dérouler à Toronto cette année-là. Je n'y allais pas car le maitre de stage était un con alcoolique comme la plupart chez les compagnons, enfin je pense que c'était plus un phénomène de mode et un peu une coutume que de rentrer et prendre son verre de vin. Au bout de deux ans de compagnonnage je quittais l'école - diplôme et concours gagnés en poche - à cause de ce maitre de stage qui n'arrêtait pas de me gueuler dessus parce que j'étais son défouloir surtout quand il venait avec 75 cl de whisky dans la tronche.
Bref quoiqu'il en soit j’étais à 20 ans décidé à rejoindre le milieu du travail dans ce domaine rude. Je passais un concours au CNRS niveau technicien supérieur (bac+2) que je réussis à la première épreuve et finis dans les 3 premiers sur 153 candidats, mais me fis encore reclasser pour un problème d'équivalence de diplôme.
Je cherchais donc dans le domaine des entreprises relevant du privé afin de gagner ma croute, me loger, fonder une famille et vivre des jours heureux etc... Sauf que je n'avais déjà pas le soutien de ma famille pour quoi que ce soit, je pense que l’expérience en Belgique les avaient quelque peu traumatisés et ils me dédaignaient dans le parler, et face aux besoins que j'éprouvais me renvoyaient en me proposant des consultations chez un psychologue, ce que je refusais pour des raisons de sensibilité et d'intimité, puis comme je disais: "je ne compte pas me marier avec lui pour que je me mette à lui raconter ma vie". Bref, les propositions de consulter un psychologue étaient hors sujet.
Malgré mes 21 ans et 11 mois ils m'estimaient je pense encore trop jeune pour que je puisse vivre indépendamment d'eux, ou du moins ne se rendaient pas compte que j'avais besoin d'eux pour me loger malgré que je fus salarié. Le salaire n'était en plus pas suffisant pour qu'un quelconque propriétaire me loue un quelconque studio. De plus j'étais quelque peu en errance sentimentalement et au niveau des amitiés au retour de mes 4 années de voyage un peu partout en France et dans certains pays d’Europe. Venait à cette époque, en plus, mon service militaire obligatoire que je devais effectuer chez les commandos du Premier Régiment de Chasseurs Parachutistes. Le contexte géopolitique ne me motiva pas à l'effectuer, on allait rentrer quelque mois plus tard après avoir reçu mon carton d'invitation chez les commandos, en guerre en soutien aux américains pour leur campagne afghane à la recherche de Ben Laden et du Mollah Omar. Puis il faut le dire, je n'ai jamais eu le cœur à aller flinguer le premier qui bouge et dont j'ignore tout de sa vie de présumé terroriste, ni à me faire flinguer pour des raisons qui m'échappaient totalement. En d'autres circonstances et à une autre époque j'aurais effectué mon service militaire chez les commandos parachutistes pour le fun et le sport.
Tout ça pour dire que j'avais pas mal de pressions :
- - Un métier hard physiquement mais que j'aimais.
- Un chef d’atelier gonflant.
- Certains collègues alcooliques et quelque peu indélicats.
- Un salaire pourri au vu de mes qualifications et du travail effectué.
- Un logement à trouver.
- Des parents qui n'entendaient pas mes problèmes ou mes griefs.
- Errance sentimentale et amicale. (solitude).
- Un frère qui m'embarquait dans l'alcoolisme avec ses potes cons et méchants.
- Plus un service militaire à effectuer avec risque de déploiement sur le terrain d'opérations. Même si ce n'était pas forcement vrai c'est comme ça que je le prenais.
C'est ainsi dans ce contexte qu'un soir de Juillet 2000 je fus embarqué pour rejoindre l'unité "Moreaux de Tour" de l'Établissement Public de Santé Barthélémy Durand d’Étampes. Un diagnostic de schizophrénie fut établi par une psychiatre qui tapait du poing sur son bureau pour que je me mette à parler, entouré par toute l'équipe d'infirmiers : je me mis à surtout raconter n'importe quoi, des choses qui relevaient de ma vie privée à cette psychiatre, en espérant qu'elle me laisserait rentrer chez mes parents. De plus j'étais complétement shooté par les médocs qu'ils m'avaient fait ingurgiter d'entrée de jeu. Un jour je mis un coup de pied léger dans une porte de chambre de l’hôpital, la réaction de l'équipe ne se fit pas attendre : isolement direct avec injection de Loxapac ou de Tercian, entouré par toute l'équipe de sécurité.
Absolument tous les certificats de toutes mes hospitalisations et les bulletins de situation suivants ne furent que des copies de ce premier certificat datant de l'an 2000 et établi par cette psychiatre assez stupéfiante qui se tenait droite sur sa chaise avec son regard inquisiteur, entourée de ses "gros bras" dont l'agitation palpable me laissait penser qu'il allait m'arriver quelque chose de bien plus grave que ce que j'ai subi si je ne me mettait pas à parler.
Revenir au début
Je quittais l'école - diplôme et concours gagnés en poche - à cause de ce maitre de stage qui n'arrêtait pas de me gueuler dessus parce que j'étais son défouloir surtout quand il venait avec 75 cl de whisky dans la tronche.
Mentions légales
Les témoignages reflètent les opinions de leurs auteurs. Ils sont acceptés lorsqu'ils proviennent d'usagers ayant été directement confrontés aux établissements et/ou aux personnels médicaux. Ces derniers ne sont pas cités nominativement, sauf si ce sont des personnages publics, par exemple des personnes intervenant fréquemment dans les médias. Les témoignages et avis positifs ou négatifs sont acceptés s'ils sont suffisamment précis sur les faits relatés. Ils sont publié jusqu'à obsolescence, c'est à dire que les faits ne doivent pas remonter à plus de 10 ans, sauf mention expresse de description d'un fait d'histoire et intéressants pour une perspective historique clairement exprimée comme telle.
Aucun avis entrant dans ce cadre n'est priorisé par rapport à un autre : la présentation est purement chronologique. Tout émetteur d'avis peut demander, par les mêmes moyens, à supprimer ou modifier son avis. La reproduction d'avis sur d'autres médias est sous l'entière responsabilité du média reproducteur, après demande d'autorisation à l'association.
L'association décrit et critique, par ces témoignages positifs ou négatifs, un système et des actes individuels dans un but d'information et de contribution à une meilleure éthique de soins dans nos pays. La citation nominative de personnes est contraire à l'éthique de l'association, ce qui n'empêche pas cette dernière de conseiller, dans ses discussions privées, tel ou tel praticien ou établissement plutôt que tel ou tel autre. Les auteurs des témoignages peuvent choisir de ne pas dévoiler leur identité complète, mais peuvent aussi le faire ce qui renforce la validité du témoignage.
L'association fournit ses services en toute indépendance, ne perçoit ni ne fournit aucune rémunération pour aucun de ses articles, ne perçoit et ne percevra ni subvention ni don d'aucune d'organisation politique, commerciale, religieuse ou assimilée, ni d'aucune nature que ce soit. Elle n'adhère et n'est obligée envers aucun aucun des types d'organisation précitées.
Le secteur couvert par l'EPS Barthémély Durand d'Etampes
Carte des secteurs de l'EPS Barthélémy Durand - 2018 - Neptune
Etampes gère les secteurs 91 G01 à G04, tandis que son annexe de Ste-Genevieve-des-Bois traite les personnes des secteurs G05 à G09.
Revenir au début
Liens utiles
- Désigner la personne de confiance
- Changer de psychiatre ou d'hôpital
- Obtenir la levée d'une mesure d'hospitalisation psychiatrique sans consentement à la demande d'un tiers (ASPDT ex HDT)
- Obtenir la levée d’une mesure de soins psychiatriques sans consentement pour non respect de la loi L3222-5-1 de 2016 sur la contention et l’isolement
- Obtenir la levée de la contrainte de soins à domicile
- Signatures forcées, comment se rétracter
- Porter plainte contre un hôpital psychiatrique
Annexe 1
Droit de réponse du Dr Djea Saravane
La publication de cet article a suscité nombre de réactions vives, dans le sens du témoignage et aussi par quelques personnes défendant l'EPS. Elle a aussi suscité la réaction du Dr Djea Saravane, directement mis en cause. Nous l'avons informé de son droit de réponse, qu'il a exercé dans ce but sur les réseaux sociaux, et que nous publions intégralement ici. Nous avons en plus ajouté des renvois vers cette réponse au coeur même de l'article.
Djea Saravane,
A l'attention de Mr François Lallemand , de Mr Copper Lebrun et de Mr Dawuit Yahmeirah
Etant donné que j'étais directement mis en cause et par ce biais mon équipe par Mr Copper Lebrun et l'article 'Hospitalisation psychiatrique à l'EPS Barthélemy Durand: avis et témoignages ', je demande un droit de réponse et la publication de mes commentaires sur cet article entaché de grossières erreurs. Avant tout j'ai répondu aux diffamations de Mr Copper Lebrun et de Mr Dawuit Yahmeirah , mais sans résultats probants et poursuite des attaques personnelles.
Il y a dans cet article une confusion sur la prise en charge somatique des patients hospitalisés à l'EPS Barthélemy Durand: BD ( sites d'Etampes et de Ste Geneviève des Bois). Le Centre Régional Douleur et Soins Somatiques ( d'où la confusion) en santé mentale, autisme, polyhandicap et handicap génétique rare a été mis en place par l'ancienne direction en 2012, sur un projet datant de plus de 20 ans et c'était le seul établissement de la région francilienne qui a accepté ce projet. Le Centre est ouvert aux personnes en situation de handicap ( bien sur aussi les personnes TSA) et prend en charge des patients adressés par les hôpitaux : MCO, Psychiatrie et des résidents des institutions médico sociaux ou des familles, personnes ayant des comportements problèmes graves.
Bien entendu, à la demande des psychiatres de l'établissement nous prenons en charge également les patients hospitalisés de BD.
Le Centre assure uniquement des consultations externes sur RDV et ces consultations sont entièrement gratuites et le budget de fonctionnement est indépendant du budget de la psychiatrie , donc première erreur je ne suis pas à la tarification 705 euros la journée d'hospitalisation décrite dans l'article! A la limite je dirais que le Centre ne rapporte rien à l'administration.
Nous n'avons pas la mission d'assurer la prise en charge somatique des patients hospitalisés à BD. J'ai assuré la responsabilité du Centre jusqu'à Juillet 2018. La prise en charge somatique des patients hospitalisés est assurée par le Service de Soins Somatiques, unité fonctionnelle qui n'a rien à voir avec le Centre. Ce service est dirigé par un Chef de Service avec des somaticiens (4 médecins temps plein et un interne). Ces somaticiens assurent la prise en charge somatique, le suivi des patients hospitalisés et ils se déplacent dans tous les services de BD, encore une remarque gratuite dans le témoignage:' le dr saravane je ne l'ai pas croisé une seule fois dans un quelconque pavillon, ni ceux qui ont été diagnostiqués autistes(?), je n'ai connu son nom que grâce à internet', oui Mr Yahmeirah vous ne citez jamais le somaticien ou le Service de soins somatiques (comme d'ailleurs la psychiatre) pour une carence de soins somatiques et je deviens bien sur le bouc émissaire! Le Service des soins somatiques assure également des soins dentaires , soins OPH et soins pédicurie podologies. Si carence il fallait s'adresser à ce service et pas prendre pour cible le Centre (' un paracétamol s'il vous plait Mr Djea Saravane') NON je ne suis pas le responsable du Service des soins somatiques! Mr Yahmeirah publie une photo du Centre avec ses commentaires , mais oublie de publier la photo du pavillon du Service des soins somatiques , pourquoi? Et pourtant au sein de BD ce service est bien indiqué. Pourquoi une telle haine Mr Yahmeirah? Sachez également que le Centre n'est pas au courant des patients hospitalisés, ni de leur prise en charge psychiatrique et somatique. Vos remontrances auraient du être adressées à la Direction, le Président de la Commission Médicale d'Etablissement et au Chef de Service , Service des soins somatiques.
Je ne porte pas de jugement sur la prise en charge psychiatrique d'Alex , il y a d'autres cas également dans les hôpitaux , mais c'est très facile de me critiquer, les vidéos ou 'la bientraitance c'est comme la confiture' ou 'on comprend ce monsieur n'ait pas le temps de s'occuper de ses patients , encore une belle ânerie ! Dans ce cas vous auriez du vous adressez au Chef de service , Service des Soins Somatiques. Depuis des années je défends l'approche globale des patients hospitalisés en psychiatrie, voire les recommandations de bonne pratique de l'HAS , malgré les commentaires ' La HAS auquelle visiblement a fait parti en tant qu'expert a dans sa politique de continuer et la médication et les moyens de coercition' , c'est totalement FAUX , prenez le temps de lire : Recommandation de bonne pratique en psychiatrie: 'Comment améliorer la prise en charge somatique des patients ayant une pathologie psychiatrique sévère et chronique' publiée en 2015, disponible en PDF et téléchargeable , il serait bon que ca apparaisse sur le site de Neptune , comme l'autre guide de l'ANESM: Qualité de vie : handicap, les problèmes somatiques et les phénomènes douloureux , publié en 2017 . Toutes ces recommandations ont été diffusées par les diverses associations et autres sites. Je suis surpris que je suis la seule personne à être mise cause sans renseignement au préalable du fonctionnement du Centre Régional!
Djea Saravane
Revenir au début
Notre réponse à Mr Djea Saravane
Merci Djea Saravane. Nous prenons en compte votre réponse et la publions intégralement sur notre site.
Nous remarquons que dans cette réponse vous ne contestez aucunement les faits qui ne vous concernent pas directement, c'est à dire les carences de l'EPS (BD) en matière de soins somatiques, et contestez l'amalgame qu'il y a eu entre les pratiques de cet EPS et votre personne, amalgame que nous reconnaissons bien volontiers avoir commis étant donné votre statut médiatique. Un peu comme lorsque l'on fait un reproche à un homme politique connu pour le comportement de l'un de ses collaborateurs peu connus : la personnalité reçoit autant les honneurs que les critiques, et tout le parti politique est atteint, à commencer par ses figures, même si non responsables des actes d'untel ou d'untel.
En l'occurence, votre travail est atteint par ce qui se passe dans l'EPS (BD) sans que vous en soyez forcément responsable. La question est du comment faire prospérer des idées utiles et novatrices depuis un tel lieu, si ce n'est en changeant les choses à l'intérieur de ce lieu. De ce point de vue c'est un constat d'échec si l'on considère l'EPS, mais c'est aussi la naissance d'une préoccupation et d'un embryon d'amélioration au niveau national, que vous avez porté et que nous souhaitons nous aussi voir se développer.
Le plus important pour nous reste la prise de conscience que cet article donnera aux responsables de l'EPS, des améliorations sur l'arbitraire de certaines décisions, et sur les conditions de "soin" dans les services. Nous avons aussi nombre d'articles thématiques, celui-ci étant plutôt "géographique". Votre service et votre personne vont dès ce soir faire l'objet d'une correction et votre droit de réponse sera respecté. (Chose que nous n'avons pas l'heur d'avoir dans la plupart des publications nous concernant, nous les psychiatrisés, où l'on parle à notre place et ou l'on décrit ce qui est bon ou mauvais pour nous sans que nous puissions intervenir). Merci de votre intérêt.
François Lallemand, pour Neptune.