Non à l'"Éducation Thérapeutique du Patient" (ETP), oui à l'"Information Médicale et Légale du Patient".

Nos commentaires sont ceux des personnes auxquelles s'adresse cette "éducation thérapeutique", et qui n'ont pas été associés à la définition de ces programmes :

1. Pour commencer, à minima il faudrait remplacer le terme "éducation" par "information".

2. Le terme "éducation" est infantilisant, et rebute d'emblée tous les adhérents de notre association, même si nombre d'entre eux souhaitent une information.

3. On ne peut pas affirmer "lutter contre la stigmatisation" tout en employant des termes aussi infantilisants que "éducation thérapeutique du patient". La stigmatisation n'est pas seulement ce que font les mauvais journalistes de faits divers et l'assimilation des personnes en souffrance psychique à des "schizophrènes dangereux" (pour simplifier), mais aussi l'infantilisation. La plupart des personnes en souffrance psychique ont au moins le bac, et très souvent beaucoup plus.

4. Enfin, ce que les "patients" demandent c'est un dialogue d'égal à égal, non imposé, tel qu'il se pratique en Italie, et vers lequel tendent les méthodes novatrices telles qu'Open Dialogue en Europe (sauf France). Cette information doit aussi inclure les aspects de droit et recours, et des conseils médicaux avisés concernant les effets secondaires de psychotropes, et le sevrage.

Communiqué diffusé suite à nos débats internes, et à ceci :

http://www.psycom.org/Brochures-d-info/Therapies-Education-therapeutique-ETP