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Dyssomnie non spécifiée, parasomnie non spécifiée - définition DSM-IV

Par Neptune 

le 18/02/2014 

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Dyssomnies non spécifiées





La catégorie des dyssomnies non spécifiées est réservée aux insomnies, hypersomnies, ou aux perturbations des rythmes circadiens, ne remplissant les critères d'aucune dyssomnie spécifique.

Les exemples comprennent :

    1. Plaintes significatives d'insomnie ou d'hypersomnie


    en relation avec des facteurs environnementaux (p. ex., bruit, lumière, dérangements fréquents).

    2. Somnolence excessive


    En relation avec une privation de sommeil persistante.

    3. Syndrome des jambes sans repos


    Ce syndrome est caractérisé par un besoin de bouger les jambes ou les bras, associé à des sensations désagréables décrites typiquement comme des fourmillements, des picotements, des brûlures ou des chatouillements. Des mouvements fréquents des membres surviennent dans le but de soulager les sensations désagréables. Les symptômes s'aggravent lorsque l'individu est au repos et le soir ou pendant la nuit et ils peuvent être temporairement soulagés par le mouvement. Les sensations désagréables et les mouvements des membres peuvent retarder l'endormissement, réveiller l'individu pendant son sommeil et conduire à de la somnolence diurne ou de la fatigue. Des études polysomnographiques ont démontré que des mouvements périodiques des membres surviennent involontairement pendant le sommeil chez une majorité d'individus présentant un syndrome des jambes sans repos. Une minorité d'individus montre des signes d'anémie ou de réduction des réserves de fer. Des études électrophysiologiques des nerfs périphériques sont habituellement normales ainsi que la morphologie cérébrale générale.

    Le syndrome des jambes sans repos peut survenir en tant que forme idiopathique, ou peut être associé à des affections médicales ou neurologiques, comme une grossesse normale, une insuffisance rénale, une arthrite rhumatoïde, des maladies vasculaires périphériques ou un dysfonctionnement du système nerveux périphérique. Au niveau phénoménologie, ces deux formes ne peuvent être distinguées.

    Le syndrome des jambes sans repos débute typiquement dans la deuxième ou la troisième décade bien que jusqu'à 20 % des individus présentant ce syndrome puissent montrer des symptômes avant l'âge de 10 ans.

    La prévalence du syndrome des jambes sans repos se situe entre 2 % et 10 % de la population générale et peut s'élever jusqu'à 30 % dans des populations nécessitant des soins médicaux. La prévalence augmente avec l'âge et n'est pas fonction du sexe, l'évolution est caractérisée par une stabilité ou une aggravation des symptômes avec l'âge.

    Une histoire familiale est mise en évidence chez 50 à 90 % des individus. Les diagnostics différentiels principaux comprennent l'akathisie induite par des médicaments, la neuropathie périphérique et les crampes nocturnes. L'aggravation vespérale et les mouvements périodiques des membres sont moins fréquents dans le syndrome des jambes sans repos que dans l'akathisie induite par des médicaments ou les neuropathies périphériques. A l'inverse du syndrome des jambes sans repos, les crampes nocturnes ne s'accompagnent pas d'un besoin de bouger les membres ni de mouvements des membres fréquents.

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    4. Mouvements périodiques des membres


    Secousses répétées, brèves et de faible amplitude des membres, particulièrement au niveau des extrémités inférieures. Ces mouvements débutent aux alentours de l'endormissement et diminuent pendant les stades 3 et 4 du sommeil non-paradoxal et pendant le sommeil paradoxal. Les mouvements surviennent habituellement de façon rythmique toutes les 20 à 60 secondes et sont associés à de brefs éveils répétés.

    L'individu ne se rend généralement pas compte des mouvements, mais peut se plaindre d'insomnie, de réveils fréquents ou de somnolence excessive si les mouvements sont très nombreux. Les individus peuvent montrer une variabilité considérable dans le nombre de mouvements périodiques d'une nuit à l'autre. Les mouvements périodiques surviennent chez la plupart des individus présentant un syndrome des jambes sans repos, mais ils peuvent également survenir sans être associés à d'autres symptômes du syndrome des jambes sans repos. Les individus présentant une grossesse normale ou des pathologies comme l'insuffisance rénale, l'insuffisance cardiaque congestive et l'état de stress post-traumatique peuvent également développer des mouvements périodiques des membres.

    Bien que l'âge de survenue habituelle et la prévalence dans la population générale soient inconnues, les mouvements périodiques augmentent avec l'âge et peuvent survenir chez plus d'un tiers des individus âgés de plus de 65 ans. Les hommes sont plus fréquemment atteints que les femmes.

    5. Situations dans lesquelles le clinicien conclut à une dyssomnie


    Mais est incapable de décider si elle est primaire, liée à une affection somatique ou provoquée par une substance.


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Parasomnies non spécifiées




La catégorie des parasomnies non spécifiées est réservée aux perturbations caractérisées par des comportements anormaux ou par la survenue de phénomènes physiologiques se manifestant pendant le sommeil ou les transitions veille-sommeil et ne remplissant pas les critères d'une parasomnie spécifique.

Les exemples comprennent :

    1. Trouble du comportement lié au sommeil paradoxal


    Activité motrice, souvent de nature violente, se manifestant durant le sommeil paradoxal. Contrairement à ce que l'on observe dans le Somnambulisme, ces épisodes surviennent plus tardivement au cours de la nuit et sont associés à des rêves dont le sujet garde un souvenir précis.

    2. Paralysie du sommeil


    Une incapacité à réaliser des mouvements volontaires au cours de la transition entre l'état de veille et le sommeil. Les épisodes peuvent survenir à l'endormissement (hypnagogique) ou au réveil (hypnopompique). Les épisodes sont habituellement liés à une anxiété extrême et, dans certains cas, à la peur d'une mort imminente. Une paralysie du sommeil est communément présente, en tant que symptôme accessoire, dans la narcolepsie ; dans ce cas, elle ne doit pas être enregistrée séparément.


    3. Situations dans lesquelles le clinicien conclut à une parasomnie


    Mais est incapable de décider si elle est primaire, due à une affection médicale générale ou provoquée par une substance.

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