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Agoraphobie sans antécédent de Trouble panique - Définition DSM-IV

Par Neptune 

le 20/08/2013 

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Caractéristiques diagnostiques




Les caractéristiques essentielles de l'agoraphobie sans antécédent de trouble panique sont identiques à celles du trouble panique avec agoraphobie mis à part le fait que l'objet de la peur est centré sur la survenue de symptômes incapacitants ou extrêmement gênants de type panique ou d'attaques pauci-symptomatiques plutôt que sur celle d'attaques de panique complètes.

Critère A


    Les sujets ayant ce trouble ont une agoraphobie.

    Les "symptômes de type panique" comprennent n'importe lequel des 13 symptômes répertoriés dans l'attaque de panique, ou d'autres symptômes qui peuvent être incapacitants ou gênants (ex. : perte du contrôle vésical, vomissements en public). Par exemple, un individu peut être effrayé à l'idée d'avoir des céphalées sévères ou des symptômes cardiaques et ne pas pouvoir avoir de l'aide.

Critère B


Critère C


    Les symptômes ne doivent pas être dus aux effets physiologiques d'une substance (ex. : une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou une affection médicale générale.

Critère D


    Si une affection médicale générale associée est présente (ex. : une affection cardiaque), la peur de ressentir une incapacité ou d'être gêné par suite du développement des symptômes (ex. : s'évanouir) est nettement excessif par rapport à celle habituellement associée à cette affection.


Quand un diagnostic d'agoraphobie sans trouble panique est fait, on doit s'assurer que l'évitement est caractéristique de l'agoraphobie et qu'il ne peut pas être mieux expliqué par un autre trouble de l'Axe I (ex. : phobie spécifique ou phobie sociale) ou par un trouble de l'Axe II (ex. : trouble de la personnalité évitante).

Caractéristiques liées à la culture et au sexe




    Certains groupes culturels ou ethniques limitent la participation des femmes à la vie publique et cela doit être distingué de l'agoraphobie.

    Ce trouble est diagnostiqué beaucoup plus souvent chez les femmes que chez les hommes.

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Prévalence




    Dans les services cliniques, presque tous les individus (plus de 95 %) qui présentent une agoraphobie ont également un diagnostic actuel (ou des antécédents) de trouble panique.

    Par opposition, dans les échantillons épidémiologiques la prévalence de l'agoraphobie sans antécédent de trouble panique a été retrouvée plus élevée que celle du trouble panique avec agoraphobie.

    Toutefois, des problèmes liés à l'évaluation semblent avoir augmenté les taux décrits dans les études épidémiologiques. Récemment, des sujets qui avaient reçu un diagnostic d'agoraphobie sans antécédent de trouble panique dans une étude épidémiologique, ont été réévalués par des cliniciens utilisant des inventaires d'entretien standardisés. La majorité d'entre eux avaient des phobies spécifique et non une agoraphobie.

Évolution




    Relativement peu de choses sont connues concernant l'évolution de l'agoraphobie sans antécédent de trouble panique. Des données anecdotiques suggèrent la persistance de certains cas durant des années et leur association avec une gêne considérable.

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Diagnostic différentiel




    L'agoraphobie sans antécédent de trouble panique se distingue du trouble panique avec agoraphobie par l'absence d'antécédent d'attaque de panique complète comme dans le trouble panique avec agoraphobie.

    Le diagnostic de trouble panique avec agoraphobie demeure approprié dans le cas ou les attaques de panique évoluent vers la rémission alors que l'agoraphobie persiste.

    D'autres causes d'évitement doivent également être distinguées de l'agoraphobie sans antécédent de trouble panique :

    Dans la phobie sociale, les sujets évitent les situations sociales ou de performance dans lesquelles ils redoutent d'agir d'une manière qui serait humiliante ou gênante.

    Dans la phobie spécifique, le sujet évite un objet ou une situation spécifique redoutée.

    Dans le trouble dépressif majeur, le sujet peut éviter de quitter son domicile du fait d'une apathie, d'une perte d'énergie et d'une anhédonie.

    Les peurs persécutives (comme dans le trouble délirant) et les peurs de la contamination (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif) peuvent également conduire à un évitement étendu.

    Dans l'anxiété de séparation, les enfants évitent les situations qui les conduisent loin de chez eux ou de leurs proches. 

    Les sujets ayant certaines affections médicales générales peuvent éviter des situations en raison de craintes réalistes concernant le fait d'être dans une situation d'incapacité (ex. : s'évanouir pour un individu qui présente des attaques ischémiques transitoires) ou être gêné (ex. : diarrhée pour un individu qui a une maladie de Crohn). Le diagnostic d'agoraphobie sans antécédent de trouble panique ne doit être fait que si la peur ou l'évitement est nettement excessif par rapport à celui qui est observé dans l'affection médicale générale. 

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